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Risque accru de mourir pour les habitants de micro-ilôts de chaleur urbains


Micro-ilôts de chaleurs urbains


En mettant des données de températures de surface d’images satellitaires en relation avec les lieux de décès des personnes, les travaux d’Audrey Smargiassi, professeure adjointe de clinique au Département de santé environnementale et santé au travail (DSEST), montrent que les individus exposés aux températures de surface les plus élevées seraient plus à risque de mourir lors de journées chaudes de l’été . Des données précieuses pour orienter les interventions lors de canicule, mais aussi pour influencer les politiques relatives à l’habitation.

Les études épidémiologiques effectuées chez des populations urbaines de l’Amérique et de l’Europe montrent que la mortalité journalière augmente en été, de manière non linéaire avec l’augmentation de la température ambiante. Les travaux menés par Audrey Smargiassi et son équipe, montrent par exemple, que lors d’une augmentation de la température de 24 à 26 degrés à Montréal, on constate une augmentation de 6% des décès.

Quels sont les risques dans les secteurs chauds des villes?

La chercheure, titulaire de la Chaire sur la pollution de l’air, les changements climatiques et la santé, a aussi développé avec ses collaborateurs, un modèle statistique qui permet de localiser au sein des villes du Québec, les endroits où les populations sont le plus exposées à la chaleur et où les risques de mortalité sont plus élevés en été (site web où on peut produire des cartes). Dans ce modèle, les températures de surface d’images satellites sont prédites et les « hot-spots » du Québec localisés sous des conditions climatiques identiques, notamment à l’aide des températures ambiantes et de données sur le couvert végétal.


D'autres facteurs influencent les risques : type de bâtiment, nombre d'étage, etc..

La Chaire sur la pollution de l’air, les changements climatiques et la santé, mise en place grâce à un partenariat avec des institutions de santé publique du Québec (DSP de Mtl et INSPQ), effectue des travaux qui visent à orienter les interventions de santé publique, entre autres en période de chaleur, et à informer les stratégies de développement urbain et les politiques comme celles relatives à l’habitation (où verdir en priorité? par exemple.)

Pour visualiser les îlots de chaleur au Québec : Consultez l’outil web

Auteure :Helena Urfer, M.Sc.

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