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Vivre en santé au nord du 49e parallèle


Vivre en santé au Nord du 49e parallèle


D’autre part, la province du Québec n’est pas en reste, puisque le gouvernement libéral (défait aux élections de septembre 2012) a aussi élaboré un Plan Nord, c’est-à-dire un programme de développement économique des régions situées au nord du 49e parallèle, prévoyant des investissements de plusieurs milliards de dollars et la création de milliers d’emplois.

Or un développement durable dans le Nord ne peut pas faire abstraction de la santé des populations qui y habitent, ni de celles qui s’y installeront. Dans un tel contexte, l’équipe Hinnovic a voulu explorer non seulement les besoins de santé dans les régions nordiques, mais aussi les innovations qui s’y trouvent.

Un accès limité aux services de santé


Petites communautés isolées les unes des autres

Des problèmes de santé spécifiques

On retrouve dans les régions nordiques des problèmes de santé différents, sinon en nature du moins en incidence, de ceux des populations plus au sud. Les communautés nordiques se préoccupent principalement de sécurité alimentaire, de santé mentale, de santé des mères et des enfants, et de maladies infectieuses ou chroniques. Ces problèmes sont souvent exacerbés par un accès limité à des denrées alimentaires suffisantes et de qualité, des logements inadéquats et des politiques sociales et économiques trop souvent délétères.

Des communautés novatrices

Pourtant, comme en témoignent les collaborateurs à ce dossier, les communautés du Nord font preuve non seulement d’une étonnante résilience face aux difficultés qu’elles rencontrent, mais également d’une grande créativité dans la recherche et la mise en place de solutions concrètes. C’est précisément ce qu’Hinnovic a voulu mettre en évidence dans ce dossier : des initiatives originales et novatrices, développées avec les communautés du Nord pour améliorer la santé de la population.

Dans ce dossier

  1. Faisca Richer, médecin-conseil au sein de l’équipe Santé des Autochtones de l’Institut national de santé publique du Québec, appelle les intervenants et chercheurs en santé publique à répondre aux besoins explicitement formulés par les populations autochtones et à travailler étroitement avec elles à trouver des solutions.

  2. Goeffrey Tesson, fondateur de l’École de médecine du Nord de l’Ontario, explique l’importance d’intégrer, dès leur formation, les praticiens aux communautés éloignées afin de mieux aligner pratiques et besoins.

  3. Réal Lacombe, directeur de l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue, explique ce que nous pouvons collectivement apprendre de la pratique en région éloignée.

  4. Grace Egeland, de l’Université de Bergen en Norvège, résume les résultats d’une enquête sur la santé des Inuits, faite en partenariat avec ces communautés.

  5. Lucie Nadeau, pédopsychiatre à l’hôpital de Montréal pour enfants, partage son expérience d’interventions auprès des communautés Inuits et discute d’un programme de prévention du suicide mis en place à la demande et avec la collaboration de la communauté Atikamekw.

  6. Hinnovic résume une intéressante analyse comparative des indicateurs, services et politiques de santé des 8 pays membres du Conseil arctique, soit le Canada, les États-Unis (Alaska), la Russie, la Finlande, la Norvège, la Suède, le Danemark (Groenland et Îles Féroé) et l’Islande.

À voir ou revoir Notre entrevue Télémédecine et santé au nord du Québec avec Johanne Morel, pédiatre à l’Hôpital de Montréal pour enfants, et Johanne Desrochers, directrice associée pour les programmes de télésanté de l’Université McGill.

Auteure : Myriam Hivon, Ph.D.

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