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Pour une offre collective de choix santé


On a aimé!


Plusieurs facteurs sont responsables de ces résultats enviables. Les plus influents semblent toutefois être les efforts soutenus, déployés par le Département de santé de New York, pour remodeler l’environnement social de la ville. Bannissement des gras trans dans les chaines de restaurant, interdiction de fumer dans les espaces publics, construction de centaines de kilomètres de pistes cyclables, campagnes d’information dans les transports publics sur les risques liés à l’obésité et les bénéfices de la prévention sont autant de mesures politiques mises en place pour agir directement sur la santé des New Yorkais.

Ces interventions n’ont rien de bien novateur. Ce qui est intéressant toutefois c’est qu’elles démontrent clairement que la santé n’est pas qu’une affaire personnelle. Comme le souligne l’auteur de cette étude, Ali Mokdad, «si vous décidez de vivre plus sainement, le système et les gens autour de vous devraient vous encourager à le faire et vous rendre plus facile l’exercice de ce choix dans votre communauté» (notre traduction, Alcorn, 2012 : 2037).

Même son de cloche du côté des partisans de la promotion de l’activité physique. Dans une excellente revue de littérature, Heath et collègues (2012) soulignent que pour être efficaces, les interventions doivent informer, éduquer et habiliter les gens à faire de l’activité physique là où ils vivent, travaillent ou étudient. Cela passe par des initiatives qui engagent non seulement les agences de santé publique, mais aussi un ensemble d’organisations sociales dont les écoles, les milieux de travail, les groupes communautaires, les agences de transport, etc.

Alors, oui au jogging, mais vivement aussi un meilleur accès à de bons produits, à des espaces et à du temps pour bouger librement et en toute sécurité.

Auteure : Myriam Hivon, Ph.D.

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