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La complexité de développer et d’implanter des solutions simples


La complexité de développer et d'implanter des solutions simples


Levez la main, ceux qui ont aimé l’expérience ? Non seulement la chemise d’hôpital nous transforme-t-elle en patient, un rôle peu recherché, mais elle est moche, difficile à attacher et expose aux regards d’autrui de grands pans de notre intimité et ce, peu importe le volume de notre corps. N’y a-t-il vraiment aucun moyen de faire autrement? Et bien oui. C’est du moins, ce qu’a démontré Noémi Marquis, diplômée en design industriel de l’Université de Montréal sous la supervision de son professeure, Denyse Roy.


Les requis du buandier doivent être considérés

Tout le monde est ravi! Enfin une alternative qui remplit ses fonctions tout en préservant la dignité du patient! Pourtant, on estime qu’il faudra encore cinq à dix ans avant que la chemise d’hôpital ne soit complètement implantée dans les établissements de soins au Québec. Pourquoi attendre encore si longtemps? Parce qu’il faudra d’abord convaincre chaque buandier desservant un hôpital de réviser son contrat d’approvisionnement puis, chaque service de l’établissement. Une fois leur participation acquise, il faudra former le personnel à l’utilisation de la chemise et trouver des façons d’informer les patients (Référence : La révolution de la chemise d’hôpital). Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que « des objets qui nous sont familiers » sans nécessairement constituer la solution optimale, restent souvent tels qu’ils sont…

Auteure :Myriam Hivon, Ph.D.

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