Une équipe de l’École polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse a réussi à tirer parti de la faculté de la luciférase à produire de la lumière visible afin de créer un système de diagnostic fiable, rapide et bon marché.
L’idée originale a consisté à mettre au point un marqueur chimique qui bloque la luciférase, mais qui est en même temps attiré par une protéine cible présente en cas de maladie, comme un cancer par exemple. Quand la protéine cible n’est pas présente, le marqueur agit comme un interrupteur chimique en bloquant la production de lumière par la luciférase. Mais en cas de présence d’une protéine liée à une maladie, le marqueur s’attache à la protéine cible et la luciférase est alors libre de produire de la lumière, indiquant un résultat positif.
Alors qu’il aurait été très difficile de modifier la luciférase pour la rendre sensible à la présence d’une protéine cible, la mise au point d’un marqueur chimique s’avère être une solution ingénieuse et bien moins complexe.
Les trois auteurs de cette étude, Shena, Griss et Johnsson ont publié les résultats de leur étude dans la revue Nature Communications. Voici le lien pour prendre connaissance de leur travail : http://www.nature.com/ncomms/2015/150722/ncomms8830/abs/ncomms8830.html
Schena A, Griss R, Johnsson K. Modulating protein activity using tethered ligands with mutually exclusive binding sites. Nature Communications 22 July 2015. DOI: 10.1038/ncomms8830
Auteur :Jérémy Bouchez Hinnovic.org
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