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Des ‘’micro nez’’ électroniques dans nos intestins


SmartPills

Les capteurs ont la taille d’une gélule à avaler et peuvent transmettre les données à un téléphone cellulaire. L’objectif de l’équipe dirigée par le professeur Kourosh Kalantar-Zadeh était de mieux cerner le rôle des gaz intestinaux dans certaines maladies en imaginant une méthode de détection efficace, ce qui n’était pas le cas avant. Les tests ont été réalisés sur des porcs, ces animaux possédant un système digestif très proche de l’homme.

Les résultats de l’étude battent en brèche les hypothèses des chercheurs sur le rôle des fibres dans le processus de fermentation et donc dans l’émission des gaz intestinaux. Par exemple, selon le professeur Kalantar-Zadeh, « il s’avère qu’un régime faible en fibres produit 4 fois plus d’hydrogène qu’un régime à haute teneur en fibres », alors que ce gaz est lié au processus de fermentation préjudiciable dans le cas des personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable. De plus, l’équipe a réussi à identifier les concentrations en méthane et en dioxyde de carbone en fonction des différents régimes soit à haute teneur en fibres ou l’inverse. Les résultats obtenus grâce à cette technologie pourraient permettre d’aider les spécialistes à mieux distinguer les différents types de maladies intestinales et donc de prescrire des traitements plus efficaces et des régimes alimentaires adaptés.

Auteur :Jérémy Bouchez Hinnovic.org

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